Approfondissement du terme
La violence, avant le XXIème siècle.
Suite à l’étude autour des violences scolaires, j’ai pu remarquer que c’est un sujet qui reste assez sensible quant au fait de pouvoir la dénoncer.
Sa médiatisation encourage les pouvoirs publics à prendre en main cette situation. Ils estiment que c’est un problème social qu’il faut résoudre.
Apparut bien avant les années 90, ces actes semblent représenter une méconnaissance « quantitative » pour la France.
En effet, les études n’étaient pas aussi approfondie comme aujourd’hui, puisque certains actes étaient autrefois caractérisés comme « non violent ».
Néanmoins, Eric Debarbieux ne s’en réjouit pas de ces personnes qui se servent du thème de la violence scolaire en la dramatisant dans les médias, pour ainsi se forger une situation professionnelle.
Conférence autour du climat scolaire – Eric DEBARBIEUX
La violence selon les auteurs.
Certains auteurs donnent une définition de la violence liée à leurs perceptions de la situation. Il semble que chacune d’entre elles associe une étiquette précise à l’enfant.
D’après Dubet, elle se caractérise comme un acte de barbarie lié à un manque de socialisation et d’éducation. Pour Louis Legrand (1998) la violence dépend de la perception des attitudes par certains.
Puis, Le Run nous explique que vis-à-vis du mauvais contrôle de cette agressivité, elle semblerait être « destructrice » et pourrait à la fois « prendre de nombreux aspects » (Le Run, 2012, p.24).
Ces définitions montrent que les facteurs au niveau éducatif, social ainsi qu’émotionnel sont mis en jeu. Aussi, la violence toucherait la culture dont provient l’enfant. Il est donc à noter que le jugement que peut subir l’élève va varier d’un établissement scolaire à un autre.
C’est ainsi que Debarbieux nous explique que la violence et toutes ses formes doivent d’être le cadet de nos soucis, tout en prenant en compte l’aspect xénophobe qu’elle peut prendre.
Des comportements liés à certains facteurs
La violence ne s’arrête pas qu’aux définitions évoquées ci-dessus. Son exportation depuis le cadre familial vers le lieu scolaire est considérée comme banale (Le Run, 2012). Bien qu’intéressant, c’est un aspect qu’il ne faudrait pas généraliser.
De même, dès lors qu’il y a acte(s) de violence(s), comprendre et analyser le cadre familial de l’enfant reste primordial. Dans un deuxième temps, son aspect quant à l’apprentissage de l’enfant qui ne parviendra pas à s’exprimer verbalement comme il le souhaite. Cela pourrait pousser cet élève à avoir recours à la violence.
Dans un troisième temps, elle peut avoir un aspect plus relationnel dans le cadre du jeu. Dans certaines situations, il semblerait que la tournure ainsi que l’ampleur que peuvent prendre ces jeux soient inexistantes pour les enfants. En effet, l’enfant en quête d’affrontement ou pour attirer l’attention, peut préméditer ses actes dans le seul intérêt de faire souffrir un camarade et/ou atteindre des limites ou se faire réprimander .